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Ballade des mondes
25 mars 2013

Le monde de l'amour et de l'amitié

Je dormais bien tranquillement, et même profondément, quand mon satané réveil a sonné. « DRIIIING ! »

« MMMMMMMH! »

Pas envie de me lever. Je dois aller à l'école, comme toujours. Je n’aime pas y aller. Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas aimables entre eux. C’est à celui qui embête le plus l’autre. Déjà en attendant le bus, c’est de la méchanceté partout. Dans le bus, c’est pire. A l’école, on n’en parle même pas.

Voilà ! J’arrive à l’école. Le temps de poser et prendre quelques affaires dans mon casier, ce sera parti pour une journée monotone et désagréable. Comme j’aimerais être ailleurs ! Où vraiment ? Je n’en sais rien. Mais pas ici, avec tous ces gens que je ne comprends pas.

J'ouvre donc mon casier et là, je tombe dedans, tête la première. Je sens que je tombe et soudain « Aïe ! »J’ai du rester un moment évanouie. Quand je me réveille, je vois des personnes qui me regardent d'un air gentil. Je leur dis :

- Où suis je ?

Un garçon me répond :

- Tu es dans le monde de l'amour et de l'amitié.

- Ah bon ? Et comment suis-je arrivée ici ? Que s’est-il passé ?

- Un de nos scientifiques a inventé une machine qui permet d’ouvrir des portails sur d’autres mondes afin de les visiter et de répandre un peu d’amour. Normalement, on ne rencontre personne et on ne va pas dans les endroits habités. Mais ce matin, il a fait une erreur de manipulation et on est tombé sur toi. Enfin… toi sur nous.

- Et je fais comment pour rentrer ?

- Ne t’inquiète pas, la porte de ton monde est dans le jardin que tu vois là-bas. Mais il faut faire vite, tu n’as plus beaucoup de temps ! Par contre, promets-moi de ne rien dire à personne !

- Ne t’inquiète pas, c’est promis. De toute façon, on ne me croirait jamais.

- Alors adieu.

Je cours rapidement jusqu’au jardin. Il est joli et rempli de fleurs. Je cherche la porte. Je la trouve entre deux plantes d’un vert bleu étonnant. Le cœur battant je tire la poignée. Elle s’ouvre…Et je me retrouve à l'école, devant mon casier. Ouf ! Bizarrement, il n’y a plus personne autour de moi. C’est là que mes yeux se posent sur l’horloge du préau. Zut ! J'ai une heure de retard ! Je cours jusqu’à ma classe. Je frappe. J’entre. Je murmure une excuse. Mais le maître me dispute et me punit. Je dois copier cinquante fois « Je ne dois pas être en retard ».

Alors je lui dis :

-Mais ce n'est pas ma faute.

Et le maître me répond :

- Ah bon ? Et pourquoi ?

- C’est mon casier qui m'a aspirée !

Toute la classe éclate de rire. Forcément, ça énerve encore plus le maître. Il me dit :

- Ça suffit ! Je vais doubler ta punition !

- Puisque je vous dis que c’est mon casier qui m’a…

- Suffit ! Va à ta place et ce soir, retenue ! Nous en reparlerons.

À la fin de la journée, je suis en retenue. Le maître est là, avec l’infirmière scolaire. Ils me donnent plein de tests et d’examens pour voir si je vais bien.

Quand je rentre à la maison, mes parents ne sont pas contents du tout. Ils me disent que ce n’est pas bien, me demandent des comptes sur mon heure d’absence. Face à mon drôle d’air, ils finissent par m’envoyer faire mes devoirs.

Alors je me rappelle de la discussion avec le garçon. Je savais qu’on ne me croirait pas. Pourquoi j’en ai parlé ? Tu parles d’un monde de l’amour ! Je n’ai que des ennuis depuis ça. Je décide d’oublier et je prends mon agenda dans mon sac pour faire mes devoirs. En le sortant, quelque chose tombe par terre. Un cœur ! Un petit cœur bleu vert. Je le ramasse et tout à coup, il se met à vibrer. Je me sens toute drôle. Je sens que je m’endors. Alors je me couche…

Je dormais bien tranquillement, et même profondément, quand mon satané réveil a sonné. « DRIIIING ! »

« MMMMMMMH! »

Pas envie de me lever. Je dois aller à l'école, comme toujours. Je n’aime pas y aller. Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas aimables entre eux. C’est à celui qui embête le plus l’autre. Déjà en attendant le bus, c’est de la méchanceté partout. Dans le bus, c’est pire. A l’école, on n’en parle même pas.

Je vais à l’arrêt de bus. Etrangement, ce matin, tout le monde est calme, sourit et se parle gentiment. Je n’y comprends rien. On vient même vers moi, me dire bonjour, me demander comment je vais, si j’ai bien dormi… Et là, tout me revient. Le casier, le garçon, le jardin, le cœur ! Le cœur qui vibrait ! Le cœur de l’amour et de l’amitié !

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